Matthieu 16:18 : « Tu es Pierre (le roc), et sur cette sorte de pierre, je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

     Luc 10:19 : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et sur les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. »

     Matthieu 13:58 : « Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité. »

     Hébreux 3:19 : « Et nous voyons qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité. »

Bien-aimés frères et sœurs !

     Puisque, selon Éphésiens 6:12, le combat de Dieu est mené à travers nous contre les puissances originelles, contre les puissances à agissements arbitraires, contre les cosmocrates du royaume des ténèbres, mais aussi contre les esprits de la méchanceté dans les lieux célestes – en bref, contre l’enfer lui-même –, nous ne devons pas nous étonner un seul instant si, tôt ou tard, notre chemin nous mène effectivement aux portes de l’enfer. J’écris ces choses parce qu’il est évident que la rumeur de mon effondrement atteindra également les recoins les plus reculés des ennemis de Dieu et donc aussi ceux qui me sont hostiles. Et bien sûr, ils aiment entendre de telles nouvelles. Seule l’annonce de ma mort pourrait accroître leur joie. Mais ne vous réjouissez pas trop tôt, mes ennemis. Car je suis encore en vie. Et tant qu’il restera un souffle dans ma poitrine, je vous témoignerai des réalités spirituelles telles qu’elles sont en vérité. Et quand le moment sera vraiment venu, je ne serai pas responsable d’une seule goutte de votre sang, car je vous ai toujours annoncé tout le dessein de Dieu tel qu’IL le révèle actuellement à travers moi et l’OCG. Je veux donc vous parler aujourd’hui depuis le bord de l’enfer, car c’est là que je suis conduit de temps à autre depuis 1977. Dernièrement, c’était ces derniers jours, semaines et mois. Et savez-vous ce qui se passe précisément à cet endroit ? Connaissez-vous les intentions et les voies de Dieu à cet égard ? À chaque fois, il en résulte en effet le même résultat : la purification de notre foi et l’épreuve du feu pour nos œuvres. Relisez-le vous-même dans votre Bible, car vous aussi, tôt ou tard, vous découvrirez cet endroit. Comme il est écrit dans 1 Corinthiens 3:13 : « Ainsi, l’œuvre de chacun sera révélée, car le jour la mettra en évidence, parce qu’elle sera manifestée par le feu. Et l’œuvre de chacun, telle qu’elle sera, sera éprouvée par le feu. »

     C’est donc le jour du Seigneur qui vient sur nous comme un feu. Et comme je l’ai déjà dit : ce feu est le feu de l’enfer, car le diable, qui est en conflit permanent avec Dieu et avec Sa création, est un plaideur, mais aussi un accusateur et un destructeur impitoyable. Si Dieu, dans Sa miséricorde, ne nous accordait pas Son amour et ne versait pas Son sang sans cesse pour nos fautes, éliminant ainsi les demandes de vengeance du diable, nous serions tous morts depuis longtemps. Mais que personne ne pense à ce stade que les manifestations de la miséricorde de Dieu interviendront « comme d’habitude » en ce qui concerne nos œuvres lorsque le diable les frappera de sa fureur ardente et cherchera tous les endroits inflammables. Ayant déjà rencontré d’innombrables fois le Jour du Seigneur dans le feu, au bord de cet enfer, je peux vous dire avec la plus grande certitude qu’il n’y a pas de considération de la personne dans ce jugement. Soit Christ a pu édifier Ses œuvres sur Sa nature de roc en notre personne, soit elles brû­leront. Et ce, dans leur intégralité. Et maintenant, je peux vous témoigner de ma dernière épreuve de feu, concernant mes œuvres.

     Une telle inspection générale de mes œuvres a eu lieu lors de mon ef­fondrement en 1994. Comme tous mes ennemis se réjouissaient quand, pendant plus de deux ans, j’étais dans un effondrement total ! Ils y voyaient l’heure de leur confirmation, car toutes leurs déclarations à mon sujet semblaient se confirmer et je recevais ma juste punition. Mais aucune de mes œuvres créées jusqu’alors n’a été brûlée dans le feu. Chacun de mes messages a été ébranlé, radiographié et attaqué avec du feu par le diable. Mais, je n’ai pas eu à retirer un seul mot. Au plus fort de ce jugement par le feu, alors que j’étais moi-même brûlé jusqu’à la moelle, un point faible de ma part a néanmoins été mis en lumière. Une faute pour laquelle je ne pouvais échapper à la purification. Le verdict final de ce jugement s’est soldé par une condamnation : « Pourquoi as-tu porté tous ces manque­ments de manière humaine dans l’organisme qui t’avait été confié au lieu de les juger dans la clarté divine ? » « Mais Seigneur », ai-je tenté de me justifier, « il est bien écrit : « Vous ne jugerez point ! » Mais malgré mes objections, Dieu a commencé à faire fondre toutes les prétentions spirituelles de mon être à travers le feu ardent de l’enfer. J’avais le choix : la vie ou la mort. La mort si je ne m’acquittais pas du service de jugement conforme à Dieu, la vie si j’accomplissais le service d’évaluation révélé dans le feu pour Sa communauté. J’ai choisi la vie et j’ai fondé l’OCG. Cela a bien sûr profondément aigri tous mes ennemis, qui auraient préféré me voir dans une tombe plutôt que sur une chaire. N’oubliez donc jamais que depuis les abysses de l’enfer, à bout de forces, on peut créer de toutes pièces une OCG qui, aujourd’hui, exactement 30 ans plus tard, est un organisme mature présent dans le monde entier et en pleine action. Car c’est aussi du bord de l’enfer qu’ont vu le jour les éditions Elaion, Panoramafilm, l’AZK, Kla.TV, Sasek.TV, Vetopedia et tout ce que vous connaissez encore de nous.

     Mais revenons au présent, afin que cette lettre ne soit pas trop longue. En ce moment même, tandis que j’écris ces lignes, le feu de l’enfer fait à nouveau rage autour de moi. Une fois de plus, au bout de toutes mes forces, alors que mon esprit, mon âme et mon corps sont consumés par le feu ordonné par Dieu, je peux repenser aux premières semaines d’épreuves, où, une fois de plus, toutes mes œuvres ont d’abord été exposées au feu de l’enfer. Et une fois de plus, je peux me tenir ici et vous témoigner en face : aucune de mes œuvres n’a pris feu ! Je n’ai pas eu à révoquer un seul de mes quelque 2 000 prédications ou discours. Pas une seule de mes créations, pas une seule de mes décisions telles que je les avais prises. Pas un seul de mes livres, documentaires, films, sermons, chansons, ou quoi que ce soit d’autre, n’a pu être touché ou brûlé par le diable. Et c’est pour­quoi je dis à leur sujet : si Dieu n’a laissé tomber aucune de ces paroles, alors vous aussi, ne laissez aucune de ces paroles tomber à terre. Car ces œuvres ne viennent pas de moi, mais ce sont des œuvres que le Christ a accomplies à travers moi et à travers nous tous. L’OCG n’est pas un produit d’Ivo Sasek, mais un produit du Logos qui S’est une fois de plus incarné dans tous ces merveilleux êtres humains ! Et ce Logos est en train de prendre pied dans le camp de tous les justes et d’activer les organes les plus intimes et les plus cachés de Son organisme.

     Toutefois, pour compléter ce rapport, je dois également revenir sur mes fautes personnelles. Car, comme je l’ai déjà expliqué, le jugement de feu de Dieu, pour chacun de Ses jours à venir, ne s’abattra pas seulement sur les œuvres, mais aussi sur la nature profonde personnelle. À cet égard, j’ai déjà rédigé un rapport suffisant sur mes fautes à l’intention de l’OCG. En effet, je n’ai pas suffisamment veillé à ce qu’après avoir accompli des œuvres qui incarnent chacune la réalité spirituelle d’une naissance, je me suis toujours immédiatement lancé dans les sessions suivantes et dans les courses sui­vantes, au lieu de prendre, comme il se doit, un temps suffisant de « repos prescrit » pour me remettre. Mais déduire de cette faute personnelle que l’OCG commet des erreurs fondamentales en exigeant constamment trop de ses membres est une nouvelle attaque de la part de ceux qui sèment la confusion. Je vais donc dire clairement ce qui, en résumé, m’a toujours conduit au bord de l’effondrement.

     Tout d’abord, ce qui ne m’a jamais conduit au bord de l’effondrement : ce ne sont jamais les grands défis que nous avons dû relever dans notre combat pour la vérité qui m’ont brisé. Même si la guerre hybride qui fait rage sur tous les fronts m’a occupé jour et nuit, elle n’a jamais brisé ma force, mais l’a seulement renforcée ! Ce ne sont pas non plus les prédica­tions et les évènements organisés acquis à un prix élevé qui ont pu briser ma force. Ceux-ci ont certes toujours coûté un prix élevé et m’ont demandé mes dernières forces, de sorte qu’après chaque naissance, par exemple, les douleurs postnatales commençaient avec les crampes nocturnes et tout ce qui va avec. Mais tout cela s’inscrit parfaitement dans le processus divin de la naissance. Peu importe donc que j’aie dû affronter des centaines de ba­tailles médiatiques dirigées directement contre moi contre ma personne, ou que j’aie été attaqué par toutes les églises et communautés, mais aussi par les francs-maçons, les satanistes ou tout autre groupe que tu veux bien nommer. Toutes ces luttes ont toujours été extrêmement désagréables et, de la part de l’ennemi, impitoyables, cruelles, hypocrites et dures. Mais toutes ces choses, y compris tous les défis que nous devons relever dans notre situation d’approvisionnement, car depuis 1978, nous fournissons tout gratuitement, et tout cela n’a jamais pu me briser, même pas un peu. Cela m’a toujours catapulté davantage dans le présent et dans la puissance efficace de Dieu.

     Mais la seule raison de mes effondrements a toujours été, sans exception, la trahison de la foi, la trahison à partir de l’intérieur, par des personnes qui, comme l’ancien Israël, avaient semé le doute parmi nous. Comme Israël, qui avant d’entrer en Canaan, s’était livré à des troubles intérieurs et n’avait cessé de pointer du doigt les géants et les sept nations plus grandes et plus puissantes. Tout comme leur incrédulité avait poussé Dieu à laisser mourir toute une génération dans le désert, de sorte que seuls Josué et Caleb purent entrer dans le pays avec la jeune génération. Il en va exactement de même pour mes effondrements. Ce ne sont jamais les luttes sans fin, jamais cette guerre spirituelle et désormais de plus en plus matérielle qui m’entoure qui ont brisé ma force intérieure et extérieure. Car tant que nous marchons avec l’Esprit du Seigneur, nous marchons de manière surnaturelle, sans nous fatiguer, et nous passons toujours de la faiblesse à la force, et puis de force en force. Mais à cause de ces parvis récurrents, c’est-à-dire à cause de ces attaques venant de l’intérieur contre la parole prononcée ou contre le ministère en constante évolution, contre les œuvres que Christ accomplis­sait à travers nous, sans exception, ces attaques ont toujours conduit à des effondrements, car la force paralysante venait de l’intérieur. La Bible appelle cela le levain de la malice. Dans la pratique, cela signifiait qu’après avoir accompli mon travail, après avoir mené à bien des combats, mes points de ressourcement manquaient régulièrement. Bien que j’aie toujours observé régulièrement mes sabbats, je ne peux pas dire qu’au cours de ces presque 30 années, un seul sabbat, une seule période de vacances n’ait été massivement souillé et dévasté par de telles attaques venant de l’intérieur. Les personnes qui se ménagent de manière fausse et sèment ensuite le doute parmi les organes du Christ engagés dans le combat, celles-ci se sont transformées, par leur comportement, en instruments de Satan. Elles at­tisent le feu de l’enfer et obligent les combattants de Dieu à poursuivre leurs combats vers l’intérieur au lieu d’entrer dans la régénération. Au total, sans exagération, des milliers de week-ends ont été littéralement détruits, de sorte qu’il m’était impossible de me reposer car les contre-mesures néces­saires devaient être prises. Chaque fois que nous partions en vacances, ces attaques internes se produisaient en parallèle, de sorte que je ne peux me souvenir d’aucun congé au cours des 40 dernières années où j’ai vraiment pu me détendre.

     Et voyez-vous, c’est exactement la stratégie du diable. Et juste au moment où je parvenais à me reprendre ces derniers jours et où je regardais la grande journée de formation interne en vidéo, ce parvis est redevenu visible. Encore une fois, cette tentative de bouleverser toute l’OCG, comme si nous faisions tout de travers tout le temps et que nous demandions trop à tout le monde. Loïs a, selon moi, magistralement et parfaitement amorti ce coup. Elle a choisi la bonne approche et a correctement présenté la vérité. Et par ce témoignage, je renforce cette vérité dans l’espoir sincère que cette perpétuelle déformation des faits puisse enfin prendre fin. Je me trouve encore au bord de l’enfer. Mon corps brûle à cause des milliers de nuits passées à subir de telles attaques. Mais rien n’est plus important pour moi en ce moment que le fait que vous sachiez que notre véritable ministère n’a jamais conduit à des effondrements, mais toujours à des commencements et à des percées. Cependant, toute forme de division, en particulier la division causée par la propagation du doute, l’incrédulité et le ménagement spirituel, c’est la mort dans le pot. Mettons donc fin à toute division, aussi « minime » ou cachée soit-elle, par la foi et le dévouement, et restons fidèles à chaque mot prononcé dans le cadre de notre mission. Tout est de l’or purifié par le feu. J’en témoigne ici, du bord de l’enfer.

     Et à vous, mes ennemis acharnés, je dis en face : Ne vous réjouissez pas trop tôt. Il est vrai, et ce n’est pas une simple rumeur, que je me suis effondré et que j’ai atteint la fin de toutes mes possibilités. Mais n’oubliez jamais que la faiblesse engendre la force, que l’impuissance engendre la toute-puissance de Dieu, et que seule la mort avec Lui conduit à l’immor­talité. Si nous remportons complètement notre combat vers l’intérieur, alors non seulement ce qui s’est passé en 1996, lorsque l’OCG est née au milieu de mon effondrement, se répétera, mais il naîtra aussi quelque chose que vous ne pourrez jamais comprendre, même si vos yeux le voient, car Dieu est tout simplement infiniment plus grand que nous ne L’avons jamais imaginé. Je n’écris pas ici sur ces merveilles qui nous sont promises, c’est Dieu Lui-même qui écrira l’histoire, l’histoire du monde.

     Je vous remercie sans cesse pour toutes vos prières bienveillantes, vos petites lettres, vos témoignages d’amour, vos dons d’amour et surtout pour votre dévouement inlassable envers Dieu et envers nous.

 Ivo