Journalisme radical :
L’OCG n’est quand même pas un sujet pertinent
Dimanche, 23.06.2019
Dimanche, 23.06.2019
Walzenhausen, le 16 mai 2019
Cher Monsieur Drotschmann,
Dans la lettre que vous m’avez adressée, vous vous montrez à nouveau, comme toujours, comme un observateur perspicace, un penseur clair et un excellent analyste. Vous avez été une fois de plus en mesure de localiser sans effort chaque point faible et de le développer avec éloquence. Comme ce serait bien si vous pouviez aussi appliquer ce don divin à vos collègues professionnels dans vos propres rangs. Vous m’avez mesuré selon les normes parfaites du très louangé Code de la presse. Comme vous pouvez facilement le voir dans mes nombreuses publications, je fais fonctionner Kla.TV pour la seule raison que toute la presse grand public se comporte envers moi depuis des décennies exactement d’une manière que vous avez décrite comme « problématique et justiciable ». Mais ce sont eux qui ont les cartes de presse et moi, comme vous aimez le rappeler pour me dénigrer, je ne suis que le « prédicateur amateur ». Rien qu’en 2018, j’ai dû subir plus de 80 attaques provenant des médias de cette confrérie – en aucun cas je n’ai été informé à l’avance du contenu diffamatoire. En aucun cas, on ne m’a accordé un droit de regard préalable ou par la suite une plate-forme de contre-déclaration ou de défense. Cela dure depuis des décennies sans exception ! J’ai été autorisé à faire une déclaration écrite dans un délai de 3 à 5 jours de la même manière élaborée que vous, mais jamais – et cela, comme je l’ai dit, depuis des décennies – non jamais mes réponses élaborées n’ont été prises en compte, ne serait-ce que partiellement. C’est-à-dire que j’ai travaillé en vain pendant des semaines… Et si jamais quelque chose de ma part a été utilisé, c’était soit dans un sens complètement déformé, tordu, soit au moins avec des omissions qui le dénaturaient ou des ajouts qui le falsifiaient, etc. etc. Est-ce que tout ce qui m’est arrivé dans le cadre de l’OCG ne serait pas assez pertinent pour faire l’objet d’une émission ? Et mes réponses, c’est-à-dire toutes mes corrections, n’étaient-elles pas pertinentes non plus ? Depuis 1983 l’OCG réhabilite à ses propres frais des milliers de personnes qui ont des problèmes sociaux. Cela n’a jamais été mentionné dans les médias. Où commence alors le vrai journalisme, si ce n’est pas ici ? Tous mes engagements avec Kla.TV, V&CV mais aussi l’AZK ne sont que des actes d’autodéfense commune contre des médias de qualité qui nous attaquent, et que vous avez intégrés apparemment sans mauvaise conscience. Pourquoi votre esprit par ailleurs si clair, votre faculté de perception et aussi votre finesse de langage disparaissent-il tout de suite dès qu’il s’agit de collègues, de vos pairs ? Nous sommes désolés de vous avoir déçus en ce qui concerne mon ou nos défauts d’exécution et nos lacunes flagrantes. Nous sommes tous des gens qui travaillent, qui ne peuvent se défendre contre les calomnies constantes de vos collègues qu’à la fin de la journée, dans leur temps libre et pendant les vacances. Il nous manque des Mirkos professionnels. C’est pourquoi pour finir je vous renouvelle mon offre, la première n’était pas seulement une petite blague. Vous seriez vraiment l’homme qu’il faut pour vraiment faire du ménage ici. Vous seriez en mesure de le faire dans notre esprit, de façon détendue et sans aucune ambition terroriste. Vous entreriez dans l’histoire comme un journaliste de justice inoubliable. Vous seriez aimé et apprécié d’un amour sincère, et pas seulement acclamé par un lobby de pouvoir injuste et un fan club aveuglé par les médias. Mais maintenant je dois continuer ; en fait je n’ai pas le temps d’écrire de si longues lettres. Tout au moins pour répondre à des lettres comportant de nombreuses questions délicates, comme encore une fois je l’ai fait en vain à vos 16 questions. Néanmoins, j’ai pris beaucoup de temps pour vous, bien que vous soyez revenu avec une lettre contenant les mêmes questions que vos 80 collègues de 2018 qui m’ont attaqué avec toutes leurs calomnies.
Avec amour,
Ivo